|
Méditer,
c’est rompre complètement avec notre mode de fonctionnement
« normal ». C’est un état libre
de tout souci et de toute préoccupation, exempt de toute
compétition, désir de possession et saisie dualiste,
libre de lutte intense et angoissée, et de soif de réussite.
C’est un état sans ambition où ne se manifestent
ni acceptation , ni espoir ni peur; un état dans lequel
nous relâchons peu à peu, dans l’espace de
la simplicité naturelle, les émotions et les concepts
qui nous emprisonnaient.
Quand les
gens commencent à méditer, ils se plaignent souvent
que leurs pensées se déchaînent, je les rassure
en leur disant que c’est bon signe, vous prenez finalement
conscience de combien vos pensées ont toujours été
bruyantes. Tant que vous aurez un esprit, des pensées et
émotions s’élèveront. Continuez simplement
à demeurer présent à vous-même. Revenez
constamment à votre respiration, même au beau milieu
de la confusion. Les pensées et les émotions sont
le rayonnement et la manifestation de la nature de l’esprit.
Quelles que soit la pensée ou l’émotion qui
surgit, ne la percevez pas comme un problème mais demeurez
simplement patient, elle se déposera à nouveau dans
sa nature essentielle. |
|
Un
jour j’ai été amené à méditer
sur la phrase suivante : "La souffrance
est-elle utile ?"
Comme chacun
d’entre nous j’ai traversé des moments difficiles.
Ce jour là, j’ai réfléchi à
la souffrance que j’avais éprouvée lorsque
je n’ai pu réaliser mes désirs de maternité
qu’après trois années de douleurs physiques
et émotionnelles.
Aujourd’hui,
je sais que j’ai vécu cela comme une douleur car
je me fixais sur le désir et non sur la vie. Depuis cette
expérience, à chaque difficulté, je traverse
plus facilement celle-ci car je sais que la souffrance est impermanente.
De plus, je suis attentive aux enseignements et transformations
intérieures que m’apportent les épreuves.
Je cultive mes pensées positives qui pansent mes pensées
négatives, je m’efforce de vivre à l’instant
présent; seule réalité de la vie. |
|